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Cidre Pommiers Kersuntec Combrit Pays Bigouden 1991
Cornouaille

Cidre

Le cidre est une boisson alcoolisée titrant de 2 % à 8 % d'alcool obtenue à partir de la fermentation du jus de pomme.
Le mot cidre au sens de « jus de pommes fermenté » est attesté pour la première fois en 1130 - 1140 dans la langue d'oïl, en dehors de tout contexte biblique, chez l'auteur normand Wace dans sa Conception de Nostre-Dame1.
Au xiiie siècle, l’invention du pressoir favorisa l’essor de la production cidrière. Au xvie siècle, Guillaume Dursus améliora la technique, notamment en important de nouvelles variétés de pommes en vallée d’Auge.
L’apparition du cidre en Normandie ne date pas, d’après les auteurs et les documents les plus fiables[Lesquels ?], d’une époque très reculée, elle n'est pas antérieure au xiie siècle2. Suivant ces témoignages, le cidre était la boisson du peuple dans le Maine3
Appelé sistr en Bretagne où il fait son apparition en xiiie siècle, il tint une place importante dans cette région.
« Il n’y a pas cinquante ans, disait en 1573 un auteur normand, à Rouen et en tout le pays de Caux, la bière estoit le boire commun du peuple, comme est de présent le cidre… En Normandie il ne se trouve monastère, ni maison antique où il n’y ait vestiges manifestes et apparentes ruines de brasseries de bière qu’on y souloit faire pour la provision ordinaire4. »
Au xvie siècle encore, en Normandie, la bière était la boisson du peuple et des domestiques comme moins chère et plus commune5, et le cidre, la boisson de luxe réservée aux maîtres. Il en était différemment dans le Bas-Maine, où à cette époque le vin était nommé Monsieur, et le cidre Gilles du Pommain, breuvage de maczons.
Régions de production
On en fabrique partout où l’on trouve des pommiers à cidre, y compris :
France, dont les principales régions productrices sont :
la Normandie, en particulier l’AOC pays d'Auge (depuis mars 1996) et le Label rouge « Cidre de Normandie » ;
la Bretagne, en particulier l’AOC boisson aux pommes de Cornouaille (depuis le 19 mars 19966) et le Label rouge « Royal Guillevic » ;
le Pays de la Loire ;
le Nord-Pas-de-Calais, en fait en Avesnois, (Thiérache du Nord), pays de bocage en continuité avec la Thiérache de l'Aisne ;
le Limousin ;
le Pays basque ;
la Champagne-Ardenne. Dans le département des Ardennes : en Thiérache ardennaise (contigüe avec la Thiérache de l'Aisne), dans les pays du Porcien et des Crêtes pré-ardennaises;
Thiérache, Ardennes française et belge : une région de production peu connue mais qui fut aussi importante que la Normandie)
; dans l'Aube : le Pays d'Othe.
la Savoie ;
la Picardie (Somme, en Thiérache : le cœur de la Thiérache se situe autour de Guise et Hirson, mais il s'agit d'une région transfrontalière se poursuivant dans les départements du Nord, des Ardennes et en Belgique : l'ensemble est une région à cidre);
Le Boulonnais et le Haut-Artois, petits secteurs bocagers du Pas-de-Calais correspondant à un léger relief et à l'affleurement de roches jurassiques et crétacées moins favorables aux céréales et donc laissant place aux vergers.
Espagne :
les Asturies ;
le Pays basque (en particulier en Guipuzcoa) ;
la Cantabrie ;
la Galice ;
Italie, dans le Piémont ;
Allemagne, notamment dans la région de Francfort-sur-le-Main et dans la Sarre ;
Belgique, dans le pays de Herve dans l’est de la Province de Liège, en Thiérache belge (Botte du Hainaut : dans les pays des Rièzes, des Sarts et dans les Fagnes, dans l'Ardenne (Province de Namur) : ces secteurs sont en continuité avec le Nord de la France et les Ardennes, eux aussi producteurs de cidre ;
Royaume-Uni, en particulier dans le Herefordshire et dans le West Country;
Irlande, cidre original cru de Bulmers7.
Îles Anglo-Normandes ;
Canada ; particulièrement dans les provinces du Québec et de l'Ontario
États-Unis
Suède; Kiviks musteri
Népal, dans les vallées de montagne (Marsyangdi, Kali Gandaki...), jusqu'au 3.500m d'altitude.
La Normandie demeure la première région française productrice de pommes à cidre (300 000 tonnes) et la 1re région française productrice de cidre (700 000 hl). Outre l’AOC pays d'Auge, d’autres AOC sont actuellement en projet : Cidre du Bessin, Cidre du Cotentin, Cidre du pays de Caux et Cidre du Perche ; 1 CCP : Cidre de Normandie (+ IGP) ; 1 Label Rouge : Cidre de Normandie ; 1 AB : Cidre bio.
Il existe en France du cidre bénéficiant d’une indication géographique protégée (IGP). C’est le cas des cidres normand et breton. En 2000, ce sont quelques communes du Finistère Sud qui ont vu leur cidre classé en Cornouaille (AOC).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cidre

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Copyright: Dieter Kik
Type: Spherical
Resolution: 8428x4214
Taken: 23/09/2011
Subida: 30/09/2011
Published: 30/09/2011
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Tags: apples; apple trees; sun
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Cornouaille Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Capitale historique Quimper Langue(s) Français - Breton Religion Catholique Superficie 5 979 Km² Population 456 307 (1999) Gwenn ha du.svg Portail de la Bretagne La Cornouaille (Kernev, Bro Gernev en breton) est un pays de Bretagne (à ne pas confondre avec la Cornouailles britannique, dont le nom s'écrit avec un "s"). Le gentilé de la Cornouaille bretonne est cornouaillais  e (le gentilé de la Cornouailles britannique est cornique). Étymologie Cornouaille se dit Kerne, Kernev ou Bro Gerne en breton, et Cornugallia en latin, parfois « Cornubia ». * Il est possible que ce nom lui ait été donné en référence à cette région de Cornouailles (Kernow), tout comme l'actuel Devon (ancienne Dumnonia) a donné son nom à la Domnonée qui désignait la côte Nord de la Bretagne au Haut Moyen Âge. * Selon une autre hypothèse qui a eu longtemps cours, le nom serait d'origine anglo-saxonne et signifierait « Le pays des étrangers » en référence au cantonnement des Celtes d'Outre-Manche par les envahisseurs angles, saxons, jutes et frisons. * Une troisième hypothèse, basée sur la traduction latine cornugallia, est invoquée par certains auteurs : cornugallia signifierait le coin de la Gaule, relativement à la situation géographique de la Cornouaille bretonne. Antiquité tardive Les deux Cornouaille(s) trouvent plus vraisemblablement leur origine commune à la fin du IIIe siècle : les incursions de pirates saxons, frisons et scots, associées aux pillages des bagaudes, contraignent les villes armoricaines (entre autres) à s'entourer en urgence de murailles dont les restes se voient encore à Alet, Brest, Nantes, Rennes et Vannes. Devant l'incurie de l'empire romain, le responsable de la défense des côtes, le ménapien Carausius (puis son successeur Allectus) établit entre 288 et 296 un empire séparé sur les côtes nord et sud de la Manche pour les garantir des invasions. L'empereur Constance Chlore les vainc en 293 et 296 et, ayant rétabli l'unité de l'empire de ce côté, organise la défense côtière en transférant des Bretons en Armorique à partir de 296-297. Ces Bretons sont des Cornovii, peuple sans doute fidèle à Rome et choisi pour ce motif. Le chef-lieu de leur cité est à Viroconium Cornoviorum (l'actuelle Wroxeter) et ils occupent plus au nord le port de Deva (Chester). Les Cornovii étant chargés du contrôle militaire des pointes occidentales de la Bretagne et de l'Armorique, c’est-à-dire de l'ouest de la Manche, leur nom se serait conservé en ces lieux. Il ne s'agit donc pas d'une colonisation massive comme cela arrivera au VIe siècle, mais d'une occupation militaire. Le Tractus armoricanus et nervicanus (administration militaire chargée du contrôle de toutes les côtes de Boulogne à la Gironde), et son bras armé, la Classis armoricana (Flotte armoricaine), ne sont créés proprement qu'en 370, sous le règne de l'empereur Valentinien Ier. Haut Moyen Âge D'autres princes sont dits avoir régné sur les côtes nord et sud de la Manche occidentale, comme le roi de Cornouaille Daniel Drem Rud au VIe siècle, et le fameux comte Conomor assimilé au roi Marc de la Cornouailles britannique (Marcus Cunomorus). Entre 815 et 839, Egbert annexe le royaume breton de Cornouaille. La Cornouaille armoricaine est mentionnée pour la première fois et indirectement entre 852 et 857 quand « l'évêque de Saint-Corentin », Anaweten, est qualifié de Cornugallensis (adj. latin dérivé de Cornugallia). L'existence d'une commune d'Anjou dénommée « La Cornuaille » a suscité une hypothèse qui en ferait une appellation géographique ou militaire couvrant toute la Bretagne du Sud et faisant pendant à la Domnonée sur le rivage Nord au VIe siècle ou VIIe siècle. Formation de la Bretagne Au IXe siècle, il semble que le nom de Poher (pour Pou-Caer = Pays de la Ville ou Pays du Château ou Pays de Carhaix) se soit substitué à celui de Cornouaille. Par la suite, il fut réservé à la vallée de l'Aulne, dont la capitale était Carhaix. À la fin du IXe siècle, le comté féodal de Cornouaille reprend le nom de l'ancien royaume. Sa dynastie accède au trône ducal, il passa à l'évêque de Quimper qui devient comte-évêque de Cornouaille jusqu'au XIe siècle où deux frères s'en répartissent les dignités. La Cornouaille de nos jours Composée de 218 communes (sur la base des communes actuelles), la Cornouaille comptait - au dernier recensement de 1999 - 456 307 habitants pour une superficie totale de 5 979 km². Le nom a été repris officiellement en 2001 pour sa partie au sud d'une ligne Châteaulin-Scaër pour la circonscription de programmation « Pays de Cornouaille » composée de 112 communes (loi Voynet, 1999)


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